Garantie bancaire : comment les banques se protègent du risque de crédit
⚠️ Cet article repose sur les observations terrain de Bloomr concernant le financement non-dilutif de startups à impact.
Les banques prennent naturellement des risques lorsqu’elles accordent un prêt à une entreprise. Pour limiter ces risques, elles s’appuient sur différents dispositifs appelés garanties bancaires. Ces mécanismes sont essentiels pour accéder à des financements non-dilutifs en phase de croissance.
Une garantie bancaire est une forme d’assurance prise par la banque afin de se couvrir en cas de défaut de paiement ou de difficultés financières de l’entreprise emprunteuse.
Un défaut survient lorsqu’une entreprise ne rembourse pas le capital ou les intérêts, restructure sa dette ou se retrouve en situation de faillite. La garantie permet alors à la banque de récupérer une valeur équivalente, réduisant ainsi son exposition au risque.
Les garanties classiques : l’entreprise engage ses actifs
Lorsque l’entreprise elle-même prend en charge la garantie, on parle de garantie réelle. Cela implique qu’elle dispose d’actifs valorisables qu’elle met en jeu pour rassurer la banque.
Avantages pour la banque
- Possibilité de saisir l’actif en cas de défaut
- Réduction du risque de crédit
- Indication de la solidité financière de l’entreprise
Exemples de garanties les plus courantes
- Nantissement de fonds de commerce : le fonds devient saisissable si l’entreprise ne rembourse pas. Il nécessite une assurance des locaux.
- Nantissement de marque : pour les entreprises disposant d’une marque déposée à l’INPI.
- Nantissement de titres : les actions ou parts sociales sont transférées au créancier en cas de défaut.
- Nantissement de cash : une partie du prêt est bloquée en garantie sur un compte.
- Caution personnelle : l’entrepreneur engage son patrimoine personnel (souvent requis pour les startups en amorçage).
La contre-garantie : un tiers se porte garant
À défaut d’actifs à mettre en garantie, certaines entreprises font appel à une contre-garantie via un organisme tiers. Celui-ci partage le risque avec la banque et protège les actifs de l’entrepreneur.
Les principaux acteurs de la contre-garantie
- Le Fonds de garantie paneuropéen (EGF) via le Fonds Européen d’Investissement (FEI), qui couvre jusqu’à 70 % du prêt bancaire.
- Bpifrance, avec une contre-garantie allant jusqu’à 70 % pour un prêt unique.
- France Active, qui garantit jusqu’à 80 % des financements destinés aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS).
- Des établissements bancaires classiques comme le groupe BPCE, avec une couverture jusqu’à 50 %.
Ces organismes s’engagent à rembourser la banque en cas de défaillance de l’entreprise.
Pourquoi les garanties sont-elles stratégiques pour les financements non-dilutifs ?
Les garanties bancaires et contre-garanties jouent un rôle clé dans l'accès au financement non-dilutif :
- Elles permettent à la banque de sécuriser son engagement
- Elles accélèrent l’octroi du prêt
- Elles préservent l’équité des fondateurs (pas de dilution)
- Elles facilitent l’accès au crédit, même pour les entreprises jeunes ou à impact
Ces outils sont donc indispensables pour structurer des financements privés ou publics solides, notamment dans le cadre d’une stratégie de croissance sans perte de contrôle capitalistique.
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